Posture et respiration

 

La posture :

 

Une bonne posture n’est pas contraignante et permet le dosage équilibré de tous les paramètres qui participent au processus vocal.

Elle permet une inspiration profonde et une expiration contrôlée: thorax ouvert, clavicules horizontales, muscles abdominaux détendus. La nuque reste souple, la tête ne doit pas être penchée, ni en arrière ni en avant, pour ne pas contraindre le larynx ou diminuer l’espace bucco-pharyngé, elle doit rester dans l’alignement vertical du corps afin de réduire les tensions, d’ouvrir la phonation, ne pas gêner le réglage des résonateurs. Cette posture souple et équilibrée permet également une écoute active de qualité et donc favorise la perception du geste à réaliser.

 

 

La respiration :

 

La respiration lors du chant est un mouvement souple et continu. Elle vise à alimenter les poumons en air afin d’enclencher le son, à l’expiration lorsque l’air passe au niveau des cordes vocales en vibration.

Dans le geste chanté, on inspire profondément et bas en gardant le thorax dilaté et en écartant les côtes basses pour permettre au diaphragme (muscle large et mince qui sépare les poumons des autres organes) de s’abaisser ( 7 à 9 cms) et d’entrer dans une véritable dynamique ( « élan vocal ») . Lors de l’expiration, on veille à garder le thorax dilaté et les côtes basses écartées, le diaphragme seul travaille, il remonte à mesure que l’air est distribué. L’air doit s‘écouler naturellement vers le larynx, avec un débit équilibré en rapport avec la production vocale désirée. En outre, une respiration correcte permet aux vibrations et résonances de poitrine de s’épanouir.

 

Exemple d’exercices de respiration:

 

Inspiration profonde et expiration contrôlée sur un laps de temps défini mais qui peut varier ( 5,10,15 secondes) sont effectués en veillant à la bonne ouverture du thorax et des côtes basses et à l’abaissement naturel du diaphragme.

On veillera de très près à ces quelques points :

L’inspiration « profonde » ne veut pas dire qu’il s’agit de respirer plus qu’il n’est nécessaire. La notion de contrôle ne doit pas induire la stabilisation musculaire qui serait contre-productive et conduirait cette impression d’avoir « un poids sur la poitrine ». Ce travail s’il est tonique, ne signifie pas que l’air doit être expulsé violemment vers le larynx et imposer une pression exagérée au niveau de la glotte ( Bords internes des cordes vocales qui s’accolent lors de la phonation).

 

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